N

Vos Artistes (N)

Date de naissance : jeudi 6 octobre 1949

Profession : Auteur, Compositeur, Interprète

Genre : Variété française

Nicolas Peyrac n'a cessé depuis les années 70 de conter son histoire, à l'instar de titres comme "Et mon père" ou encore "So far away from LA". Autant de morceaux choisis, tantôt joyeuses, tantôt nostalgiques, qui s'écoutent au rythme d'un album de photos de famille que l'on feuillette.

BIOGRAPHIE

Dès le début des années 60, celui qui n'est pas encore Nicolas Peyrac souffre du déracinement.

Ses parents divorcés, il est contraint de suivre sa mère aux Etats-Unis durant un an avant de rejoindre son père en Bretagne. Un voyage Outre Atlantique qui lui permet toutefois d'élargir sa culture musicale, très encrée jusqu'alors dans les classiques français, Léo Ferré ou encore Jacques Brel.

Aussi doué pour la musique que pour la photographie, c'est d'abord son oeil avisé qui permet à Nicolas Peyrac de s'illustrer puisqu'il réalise de nombreuses pochettes de disques, dont certaines pour Gilbert Bécaud.

Un homme polyvalent

Le jeune a plus d'une corde à son arc, il suit également des études en médecine, un cursus qu'il abandonne en 6éme année pour se consacrer entièrement à la Chanson .

Un univers qu'il découvre en 1972 à la faveur de sa rencontre avec le frère de Michel Legrand .

Editeur de musique, il apprécie ses textes qui sont rapidement repris par d'autres, notamment par Marie Laforêt qui interprète "Tant qu'il y aura des chevaux" en 1973. Un titre qui lui vaut un contrat chez Pathé Marconi qui déchante rapidement après les échecs de ses deux premiers 45 tours.

"So far away from L.A... Et [de] mon père"

Le succès du nostalgique "So far away from LA" en 1975 Change la donne et lui confère le statut de vedette. Son succès se confirme avec son disque suivant "Et mon père" qui lui vaut l'Oscar de la Chanson française, décerné par la Sacem.

Fort de cette réussite, l'artiste enchaîne les prestations scéniques dont une première partie de Serge Lama en 1976 et une tournée au Japon.

Dans le même temps, il sort son troisième album, "Quand pleure la petite fille".

L'année suivante il se produit aux côtés Marie-Paule Belle ou encore deDalida à l'Olympia, une salle où il se voit (déjà) en haut de l'affiche en 1979. Parmi les titres qu'il interprète, deux nouveaux succès "Le vin me soûle" et "Je pars".

Pour autant, la fin des années 70 est marquée par un passage à vide. Après le décès de sa mère, il part en Californie. Et si les scènes continuent de s'offrir à Nicolas Peyrac au début des années 80, Bobino en 1981, la Corée deux ans plus tard et l'Océan Indien en 1985, le succès devient plus incertain.

Le chanteur se mue alors en auteur et ses textes sont repris par les plus grands, Johnny interprète "Je n'oublierai jamais" en 1982 et Placido Domingo "Les eaux du Mékong" trois plus tard.

Le puzzle se reconstitue

Face à sa carrière de chanteur qui vacille, Nicolas Peyrac sombre dans la dépression et il faut attendre 1989 pour le voir revenir avec "J'taimais trop, j't'aimais tellement", un disque emprunt des problèmes personnels qui le hantent et qui entraînent son départ en 1993 pour le Québec, mais c'est finalement au Montréal qu'il décide de poser son lourd bagage.

Ce nouveau départ lui permet de redevenir productif, un roman d'abord "Qu 'importe le boulevard où tu m'attends", en 1994 et un disque "J'avance", un an plus tard.

En 1996, la blessure semble être définitivement refermée et l'artiste se produit au Casino de Paris en 1996 et Bobino en 1997, l'année de la sortie de "Puzzle".

Le bonheur retrouvé

Bien que lâché par sa maison de disques, Nicolas Peyrac aussi inspiré que déterminé, recourt à un label indépendant pour son quinzième album, "Autrement", qui sort en 1999. Des titres en hommage au cinéma écrits en collaboration avec sa complice, Annette Wyle.

Quatre ans plus tard, "Seulement l'amour" témoigne de son bonheur retrouvé tandis que sa compilation "Toujours une route", sortie en 2005 permet à ses groupies de redécouvrir ses plus grands succès. Un an plus tard, il se produit à Paris à l'Européen.

Retour également sur scène deNicolas Peyrac le 5 juin sur la scène de l'Alhambra.

En septembre 2009, le chanteur se produit également à Genève et près de Lens.